Une grenouille.
Une table.
Une chaise.
Un ukulélé.
Un beau capharnaüm.
Un soupçon de vulnérabilité.
Un corps qui craque.
Du rire et des larmes.
Entre cirque et théâtre, Patinoire joue dans les sables mouvants de la fragilité, du joyeux désespoir qui nous habite. Fanfare pour homme seul, cirque d’infortune, usine à blagues, jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour aimer et être aimé ? C’est la question que pose avec excentricité Patrick Léonard, illustre membre de la compagnie Les 7 doigts de la main (La Vie, Psy…), dans ce one man show drôle et sensible. A la fois équilibriste et clown de l’absurde, mais aussi ex-champion de patinage artistique à roulettes, il se débat cette fois dans un véritable patinage existentiel ! Cascades, équilibres périlleux ou exploits à 2 dollars… Il ne ménage pas sa peine pour susciter l’admiration. Mais comme pour Icare, une fois parvenu au firmament, la chute peut être rude.
On s’amuse franchement face aux mésaventures de cet hurluberlu cherchant viscéralement, avec toute la maladresse du monde, à se donner en spectacle et à être vu pour exister.
Un savoureux mélange d’humour et d’esprit.
Idée originale, direction artistique, scénographie, co-mise en scène,
composition musicale au ukulélé et performance :
Patrick Léonard
Co-mise en scène, soutien moral :
Nicolas Cantin
Collaboration aux chorégraphies :
Howard Richard
Environnement sonore et silencieux :
Félix Boisvert
Lumières :
Bruno Rafie
Ingénieur de plein de bidules et partenaire de mise en forme :
David Barabé