Pour son premier solo, il joue sur la distorsion du réel et fait de la magie une pièce maîtresse dans l'architecture tordue de son royaume qui prend naissance quelque part entre les films de Tim Burton et les lignes de Gabriel Garcia Marquez.
Vêtu d’un grand manteau noir, à la manière d’un personnage de film muet, il se débat dans un univers fait de vieux objets à la splendeur déchue, récupérés sur le trottoir le soir des encombrants que certains appellent encore « Le soir des monstres ». Ainsi, dans ce monde intime et drôle, un vulgaire tuyau agité savamment devient un terrible serpent à qui il faut bien régler son compte… Les balles se voient pousser des ailes et s’envolent comme des colombes. Magique ! Spectacle familial.
Le soir des monstres ouvre le programme d'une semaine consacrée à la magie avec, au programme le 24 mars, un colloque sur la « Magie nouvelle » et une « Soirée magique » (complet) au cours de laquelle nous retrouverons Etienne Saglio dans une forme artistique courte intitulée « L'envol ».
Création, interprétation
Etienne Saglio
Ombres
Philippe Beau
Régie plateau
Laurent Beucher
Régie lumière
Elsa Révol